Réincarnation, karma ou choix ?

Réincarnation, karma ou choix

La théorie de la réincarnation dit qu’après la mort du corps physique, l’âme ne meurt pas.

N’étant pas organique, elle n’a donc pas d’existence matérielle, contrairement à notre corps qui, lui, se désagrège pour redevenir « poussière ». 

Mais où peut aller une âme immortelle après la mort de son enveloppe charnelle qu’elle avait choisie pour accomplir sa mission de vie et d’expérimentation des mondes de troisième dimension ?

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D’après le Bouddhisme, par exemple, l’âme migre dans un corps de chair. Quand il est devenu hors d’usage, elle le quitte pour retourner sur le plan des âmes qu’on appelle l’astral. Là, après un séjour où elle revoit et analyse ses incarnations passées, le plus souvent, elle choisit de se réincarner pour poursuivre le travail entrepris précédemment, corriger certaines erreurs, retrouver certaines personnes, ou répondre aux besoins de la communauté. Ou, tout simplement, parce que sa vie dans un monde de troisième dimension lui convenait et qu’elle n’en souhaite pas (ou pas encore) d’autre.

La réincarnation n’est donc pas forcément due au karma car, dans les autres plans, la notion de mérite n’existe pas

La tradition Druidique, elle, enseigne aussi ce principe de « migration des âmes » à travers plusieurs Cercles Ethériques, chacun permettant de s’élever toujours plus spirituellement, jusqu’arriver au Gwenwed, le Monde Blanc, où l’âme peut enfin fusionner avec le Plan Divin. 

Comme l’explique Rafaël Payeur dans sa conférence « L’aide aux mourants » (n° 129 du 5 11 2007), un nouveau concept datant du 19 siècle, initié par le mouvement de Théosophie, prétend que « nous devons » nous réincarner dans les mondes de troisième dimension (pas forcément la Terre) afin de nous perfectionner toujours plus. Ainsi, nous élèverons la pureté de nos vibrations jusqu’à pouvoir rejoindre les plans de l’Astral Supérieur. Ces retours incessants et obligatoires obéissent à une Loi Universelle : corriger notre karma, somme de nos actes contraires à la Loi d’Amour.

Il est même précisé qu’il nous faudrait vivre au moins 777 incarnations. 

Evidemment, ce nombre ne correspond pas à une valeur   mathématique mais à un symbole fondé sur le 7, ici chiffre miroir triplé. Je vous laisse chercher vous-même la signification de ce mystère… Juste un indice : le 7 correspond à la lettre Zayin de l’alphabet hébraïque. C’est aussi le Charriot du Tarot.

Dans ce cas, que devient la Liberté fondamentale que nous a offerte le Créateur, dans son Amour sans limite pour Sa Création ?

Qu’en est-il exactement ?

Personnellement, je m’en tiens à la tradition millénaire nous conseillant justement de sortir au plus vite de cette « Roue des Incarnations ». En réalité, ce piège ne fait que nous enchaîner dans un monde illusoire, une matrice très mauvaise amie.

La réincarnation ne dépend donc que de notre volonté

Ce choix de se réincarner ou pas nous est donné après la mort, lorsque notre âme fait le bilan de toutes ses incarnations. C’est la période des 40 jours (nombre à nouveau symbolique) pendant lesquels, autrefois, dans la religion catholique, une messe était dite chaque matin pour aider le mort à progresser vers la Lumière dans l’astral.

Durant ce long périple, assistée par son Ange Psychopompe, l’âme passe différents niveaux par des portails, (Thélonies) où elle doit rendre compte de sa vie passée. Là, elle se trouve constamment tentée pour retourner dans les mondes matériels. D’autant plus que les êtres rencontrés sont parfois malveillants, certains même souhaitant, par intérêts personnels, son retour dans les plans égotiques. Car le corps physique est le siège de pensées négatives qui nourrissent les êtres du bas astral. 

En plus des raisons de retour évoquées, le plus souvent, l’âme qui choisit de se réincarner n’a pas encore transcendé pour fusionner avec le Grand Tout. Ou ne souhaite pas le faire. Elle préfère retrouver son ego terrestre et le monde matériel auxquels elle reste attachée.

Mais elle peut aussi choisir de ne plus s’incarner, d’échapper enfin à cette Roue des Incarnations, ce qui ne l’empêchera pas de poursuivre son évolution. Simplement, elle le fera sur les plans immatériels où, bien sûr, on ne peut plus manger de glaces (quoi que…) ni se parer de bijoux   mais où l’on peut se rapprocher un peu plus du Grand Tout qui devrait rester une finalité de l’existence.

Car il semble bien que, seule, notre rencontre avec Lui puisse nous apporter la Sérénité.

Mais dans ce domaine, chacun a le choix. Et le temps…

Agnès Andersen- Ésotérisienne – Écrivain –

Source:  https://www.youtube.com/channel/UCkxdge8IjLsNdDr4I13b2-A

Partagé par: https://akashaphilosophiempa.eu

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